La Commune de Gesves

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Sorée

D’une superficie de 808 hectares, Sorée comptait, en 1968, 341 hectares de prairies, 315 decultures et 93 de bois.
Son sol argileux a donné de la terre plastique.
Son nom serait lié à « Suriacus », « Surius ».
M. NAOME, habitant rue de la croisette, 5, a créé un petit musée d’outils agricoles.

La ferme Monty

La ferme Monty

La Ferme de la Bergerie

Il s’agit d’une ferme en carré datant de 1640. Une des annexes a été transformée en gîte.

Pour ce qui est du corps de logis, il a été complètement restauré. Une ancienne cheminée datant de la construction de la bâtisse a été restaurée. Elle est composée de masques, on retrouve la même cheminée à l’abbaye de la Paix Dieux à Amay. Les poutres et la charpente, empreinte de ce passé ont également été préservées.
(Visite assurée par Madame Kathy ERNEST – Possibilité de se restaurer)

La Ferme de la Bergerie La Ferme de la Bergerie

Eglise paroissiale Saint-Martin de Sorée

Cette Eglise antérieure à 1789 est signalée en 1804 comme menaçant de tomber en ruine et en 1807 comme réparée à neuf. Il s’agissait d’une église de 200 places en bon état et propriété de la fabrique.

Nouvelle construction en grès par la fabrique (arrêté royal de 1859) au style néo-classique. Comme mobilier exceptionnel, nous trouvons une cuve baptismale en calcaire datée de 1618. Dans le collatéral nord se trouvent de très belles dalles funéraires de style gothique au nom de la famille Gilles JAMBLINNE DE MEUX mort en 1423 et de son épouse Isabelle de RLIER morte en 1420 ainsi qu’une autre pierre tombale au nom d’Albert ROCHETE, abbé de Grand Pré mort en 1793.

Contact: A. Phocas HITIMANA
              rue de la Pichelotte 5H

              5340 Gesves

               GSM: +32 488 417 442

 

Ferme de Sorée

Ferme Naomé

Très belle demeure typiquement condrusienne avec cour intérieure.

Splendide musée des machines et outils agricoles à traction animale à voir comme par exemple :

Ferme Naomé

Bien des personnes ont vu le film « Germinal » ou en ont eu des échos. A cette époque, le travail était rude pour les mineurs, il en était de même pour de nombreux ouvriers dans d’autres professions, et ce, pour un salaire bien maigre. Heureux était le père de famille qui pouvait nourrir et vêtir honorablement son épouse et ses enfants, plus heureux encore celui qui pouvait envoyer ses enfants quelque peu à l’école primaire. A cette époque, pratiquement tous les villageois étaient impliqués dans le travail de la ferme et des
champs.

A la fin du siècle dernier et au début de celui-ci, d’ingénieux techniciens mirent au point diverses machines adaptées au cheval. Cette mécanisation allait soulager le dur labeur du paysan. De ce fait, le cheval sera de plus en plus sollicité comme animal de trait, privilège parfois partagé par la vache ou le boeuf. C’est le cheval qui sera de plus en plus respecté, mis en valeur et honoré.

Le Couvent de Francesse

Le prieuré fut conçu pour un noviciat d’où, au rez-de-chaussée, une répartition à peu près égale pour la communauté religieuse et le public dont  les parents des jeunes religieuses.

Les façades étaient enduites de ciment ocré, de ciment blanc immaculé et de petit granit de la contrée, pour donner un aspect lumineux.

Les vitraux sont de Joep Nicolas. La grande croix au pignon fut exécutée par Claes en casson de céramique.

A l’arrière du site se trouve un remarquable chemin de croix encore  fréquenté aujourd’hui.

Le Prieuré de Francesse a été construit en 1936/37 sur le site de l’ancien château féodal de la vieille seigneurie de Sorée, dans un ‘style roman stylisé’, par les architectes VAES et VAN HOUTE. Vaes est l’auteur aussi de l’actuelle abbaye d’Oravl. Bien que dénotant dans le paysage Condruzien, c’est un bâtiment caractéristique de son époque. Le prieuré reçut le nom de Prieuré Notre-Dame de St Bernard. Il fut destiné à servir de noviciat aux Soeurs Bernardines Réparatrices. Passé ensuite dans les mains de diverses congrégations de religieuses, il a été rendu à la vie laïque en 1983.

Le site de la vieille seigneurie de Sorée comptait au départ 100 bonniers, qui furent plusieurs fois morcelés. La majorité des terres revint vers 1350 à l’abbaye de GrandPré (Fauxl-les Tombes).

Le couvent a été racheté en 2007 par un privé. Celui-ci a introduit un dossier au service de l’urbanisme pour l’aménagement de 23 appartements.

Couvent de Francesse (avant travaux)

Couvent de Francesse (après travaux)

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